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MIX3 - Genève - juin 2011PulseworkALEXANDER EKMANjeune trublion de la danse européenne, Alexander Ekman ménage dans chacune de ses pièces un moment qu’il consacre au mouvement et au rythme purs. Il pousse ce plaisir au paroxysme dans «Pulsework», exercice de style jouissif au cours duquel les danseurs du Ballet junior battent le rythme en usant de leur souffle, de leurs rires et de leur corps comme de véritables instruments. Bien qu’il ne soit pas présent physiquement sur scène, le chorégraphe a imaginé un subterfuge qui lui permet d’être le véritable chef d’orchestre de chaque re- présentation et de s’amuser des rapports autoritaires que certains chorégraphes en- tretiendraient avec leurs interprètes.CréationIOANNIS MANDAFOUNISEcoute et dynamique d’ensemble sont des rouages indispensables à l’art choré- graphique. En les requestionnant, Ioannis Mandafounis crée un mouvement dyna- mique collectif basé sur un grand rythme commun, afin de faire ressentir aux spec- tateurs toute l’importance de la communi- cation entre les danseurs. Communication et écoute qui sont d’ailleurs considérés ici, autant comme les éléments de construc- tion d’une improvisation travaillée qu’en tant que purs outils performatifs.The top of my Head is not the top of the worldSTIJN CELIS«The Top of my Head is not the Top of the World» est une évolution chorégraphique ambigüe, en équilibre aux frontières de l’efficacité corporelle. La peur de perdre l’autocontrôle devient ici un partenaire imprévisible. Stijn Celis a retravaillé cette pièce pour la modeler sur les danseurs du Ballet junior. Son style, physiquement et techniquement très exigeant, est une vraie gageure pour tout danseur car le mouve- ment est toujours issu d’une importante charge émotionnelle qui demande un en- gagement absolu.Oº.2KEN OSSOLA“Zerodegrees”, dans une nouvelle version du solo que ken Ossola avait créé en 2005 pour james O’Hara, ex-danseur du Bal- let junior aujourd’hui interprète et assis- tant du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui. Dans cette version, plusieurs interprètes complices s’amusent sur scène à dépas- ser les limites d’un microcosme qu’ils ont eux-mêmes créé en délimitant leur espace de jeu par un ruban adhésif.Camera et édition Tidiani N'DiayeCopier CollerJuin 2011
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