Steven Cohen short interview actions and politics

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En 2001, alors que des ouvriers en combinaison orange entament la destruction d’un bidonville du quartier de Newtown à Johannesburg, l'artiste sud-africain Steven Cohen en profite pour tester sa dernière création : un tutu en lustre. Une performance filmée qu’il intitule « Chandelier, to bring to light », « un chandelier pour révéler à la lumière ». Pour Steven, la danse doit quitter les planches pour s’attaquer à la rue. "Toute action est politique en Afrique du Sud. Chier, c’est politique parce que tu as des toilettes et que la plupart des gens n’en ont pas." Né en 1962, celui qui s’autoproclame « monstre juif homosexuel » revendique ses différences au pays de l’Apartheid dans ses performances provocatrices, loin du ghetto élitiste des galeries d’art. "L’accès aux galeries était refusé aux Noirs. A présent, ils ne savent même pas qu’ils ont le droit d’y entrer. Tout est politique ici, même l’espace." Aujourd’hui, Steven Cohen est censuré dans son propre pays. Invité au Festival d’Automne au Centre Pompidou de Paris, Steven Cohen présente « Dancing inside out », pièce chorégraphiée en solo, dans laquelle il manipule une fois encore les symboles de la destruction et de la création. "Ce sont des photos d’Hitler. Des originaux, pas des images tirées de livres. Elles sont puissantes parce qu’elles sont réelles. C’est à cause du fascisme que je suis né en Afrique du Sud, parce que ma famille a fui le fascisme. S’ils n’étaient pas partis, ils auraient été exterminés." "Chandelier" les 26, 27 et 28 février 09 Festival Antipodes - Brest

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